Dernière mise à jour : 22/04/25
La salle de contrôle, encore appelée salle de supervision, de surveillance, ou centre de commandement, est un lieu qui concentre beaucoup de technologies de l’information. Quoi de plus normal pour un espace dont la raison d’être est de traiter des données en grand nombre ?
Sans être exhaustif sur toutes les technologies qui équipent toutes les salles de contrôle de la planète, nous pouvons toutefois citer les principales en n’évoquant que le socle de base commun à tous les secteurs. Bien entendu, de très nombreuses technologies métiers (reconnaissance visuelle, contrôles d’accès, ….) viendront se superposer à ce socle de base.
Les différentes technologies d’écrans spécialisés pour les salles de contrôle sont décrites dans notre Livre Blanc de la salle de contrôle : cubes DLP, écrans LCD LED, …
A ce premier élément de base, il faut associer quatre technologies principales d’acquisition des données sur un mur d’image :
Le SCADA ne désigne pas une technologie définie à proprement parler mais plutôt le système qui définit la façon dont le processus mis sous contrôle dans la salle va être suivi et opéré. Pour en savoir plus, se référer à ce billet de blog : quatre questions de base sur les SCADA en salle de contrôle
En résumé, cette technologie permet à un opérateur de piloter plusieurs machines à partir d’un seul clavier/souris. Au vu du nombre toujours plus grand d’applications présentes dans une salle de supervision, nul doute que KVM va vite devenir un standard pour la profession.
Les technologies CAD sont également en plein essor (un doublement des ventes est attendu dans les cinq ans à venir). CAD signifie Computer Aided Dispatch ; tout comme les SCADA, cet acronyme ne désigne pas un progiciel standard mais plutôt une suite logicielle qui va démultiplier l’efficacité de la salle de contrôle.
L’objectif est d’industrialiser le traitement des requêtes dirigées vers une salle de contrôle : en fonction des règles définies dans cet outil, le dispatch des requêtes va s’effectuer automatiquement vers les intervenants le plus pertinents. Prenons l’exemple d’une salle de surveillance dans la police : lors des appels de détresse des citoyens, la technologie CAD va proposer automatiquement les unités les plus proches correspondantes : le centre de commandement n’étant là que pour valider l’opération, surveiller le bon fonctionnement du process et pallier aux aléas/exceptions que la machine ne peut pas traiter.
D’autres technologies sont au stade émergent : l’imagerie 3D, la reconnaissance vocale, les écrans tactiles … mais elles restent encore confidentielles dans la salle de contrôle.
En conclusion, l’étalage de ces différentes technologies ne doit pas vous faire perdre de vue votre rôle principal dans un projet de salle de contrôle : bien définir vos attentes et votre cahier des charges fonctionnel. Pour le reste, vous pourrez faire confiance à un professionnel comme MOTILDE.
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